21 Janvier 2013
Forte de son succès lors de la première présentation de cette pièce monumentale de Dario Fo en mai 2012, la Master-Class de La Kanopé II poursuit et approfondit sa pratique et sa réflexion.
Six nouvelles dates pour voir ou "re-voir", cet excellent travail mené de main de maître par une direction d'acteur intransigeante !
L'histoire ? :
Un cheminot. Un cheminot italien. Un cheminot italien anarchiste. Un cheminot italien anarchiste passe par une fenêtre du quatrième étage d’un commissariat et s’écrase au sol.
« Suicide » conclut la justice.
La rumeur publique, elle, murmure « meurtre ».
Un fou, endossant la peau de différents personnages, met minutieusement à mal la version officielle et pousse les protagonistes de « La mort accidentelle d’un anarchiste » dans leurs ultimes retranchements, confrontant chacun à la vérité collective et à sa responsabilité individuelle.
Dans cette pièce de 1970, Dario Fo transpose en Italie la défenestration de l’anarchiste italien Andrea Salsedo par la police de New York en 1920, incident lui-même transposition de la défenestration de Giuseppe Pinelli par la police milanaise en 1969.
Les dates ? :
Les 1, 2, 8, 9 février 2013 à 21h.
Les 3 et 10 février 2013 à 18h.
Les prix ? :
Plein Tarif : 12 euros.
Tarif réduit (demandeurs d’emploi, moins de 18 ans, étudiants, adhérents La Kanopé II) : 8 euros.
Tarif élèves La Kanopé II : 5 euros.
Les réservations ? :
05.46.34.46.65/theatrekanope2@gmail.com/sur l'événement.
Le point de vue de la mise-en-scène ? :
"Mettre en scène une pièce de Dario Fo c'est faire preuve d'un peu d'inconscience sans doute, d'un peu de folie certainement, tant l'écriture, de ce dramaturge et comédien, est riche et complexe.
A la première lecture de "Mort Accidentelle d'un Anarchiste", j'ai été totalement émerveillée par l'humour et l'ironie avec laquelle Dario Fo traite un fait divers terrible: un cheminot anarchiste fait une chute mortelle, du 4ème étage d'un commissariat.... Le sujet de la pièce qui laisse augurer un drame devient au contraire le prétexte à une farce satirique sur la police, le pouvoir et la justice, nul n'est épargné...
Dans un décor épuré, une lumière blanche, j'ai choisi la sobriété de la forme pour mettre en avant le texte et l'interprétation des comédiens.
Ce que je souhaite donner à voir: c'est une comédie irrévérencieuse, où c'est un fou qui détient la vérité!"
Ivola Pounembetti, metteur-en-scène.
Source : Facebouc de la Kanopé II